Le représentant spécial du Secrétaire général de l’ONU encourage Blé Goudé dans son choix de la paix et de la stabilité
Léonardo Santos Simão et Blé Goudé se sont parlé
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Le représentant spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour l’Afrique de l’Ouest et le Sahel, Léonardo Santos Simão, poursuit ses consultations avec les acteurs politiques ivoiriens.
En mission en Côte d’Ivoire, il a échangé, ce mercredi 24 septembre 2025, avec le président du Congrès panafricain pour la justice et l’égalité des peuples (Cojep), Charles Blé Goudé, sur la question électorale en Côte d’Ivoire.
À l’issue de cette rencontre, l’émissaire de l’ONU a exprimé son admiration pour Blé Goudé, qui, malgré les épreuves traversées, n’a nourri ni haine ni amertume.
« C’est pour exprimer mon admiration envers lui. C’est un citoyen qui a vécu beaucoup de difficultés, mais il n’a pas gardé la haine ni l’amertume. Il a choisi la voie de la paix et de la stabilité. Et avec cette paix et cette stabilité, le bénéficiaire n’est pas seulement lui, mais aussi ses concitoyens. Ce n’est pas facile d’être un artisan de paix. Nous encourageons cette décision, nous soutenons ce choix. Nous travaillons avec lui pour l’aider à trouver des solutions aux défis. »
Il a rappelé que « tous les pays ont des défis, des difficultés. Mais il faut savoir choisir les moyens de la paix et de la stabilité pour y faire face et y répondre efficacement ».
« Notre présence est une présence d’encouragement, un soutien à la voie de la paix et de la stabilité qu’il a choisie », a-t-il conclu.
Pour sa part, Charles Blé Goudé a jugé légitime que les militants des candidats non retenus soient mécontents. Face à cela, deux voies s’offrent à eux : soit la confrontation physique, avec son corollaire de morts, de blessés et de dégâts matériels, soit la confrontation dans les urnes.
« Nous pensons que les changements que les Ivoiriens souhaitent peuvent s’obtenir sans faire couler une seule goutte de sang. Aucun Ivoirien ne doit mourir pour la politique. On fait la politique pour améliorer la vie. Ce que nous demandons aux Ivoiriens, c’est de donner leur voix, et non leur vie. C’est pourquoi, au Cojep, nous sommes pleinement engagés dans le processus électoral », a-t-il déclaré.
Il s’est ainsi engagé à partager avec ses concitoyens sa détermination à obtenir le changement « uniquement par les urnes ».
« Cela est possible », a-t-il affirmé avec conviction, demandant par ailleurs au représentant spécial de l’ONU de poursuivre ses échanges avec les autorités ivoiriennes afin que des décisions soient prises pour apaiser la situation.
Lambert KOUAME
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