Situation économique et financière au 1er trimestre 2025 : la Côte d’Ivoire enregistre un excédent commercial de plus de 1 400 milliards de FCFA
Le porte-parole du gouvernement se satisfait des échanges commerciaux
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La Côte d’Ivoire a enregistré un excédent commercial de 1 462 milliards de FCFA au premier trimestre 2025, contre 423 milliards à la même période en 2024. L'information a été rendue publique par le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, à l’issue du Conseil des ministres tenu ce mercredi 30 juillet 2025 au Palais présidentiel.
« Au terme du premier trimestre 2025, les échanges commerciaux de notre pays affichent un excédent commercial de 1 462 milliards de FCFA, largement supérieur à celui de 423 milliards de FCFA enregistré à la même période en 2024 », a déclaré M. Coulibaly.
Détaillant la situation, le porte-parole a indiqué que l’économie nationale a été marquée, au cours de ce premier trimestre, par une progression notable des activités dans le secteur tertiaire, la production industrielle et les bâtiments et travaux publics (BTP).
Le secteur tertiaire a enregistré une évolution globalement favorable, portée par une hausse du trafic maritime global de marchandises de 18,2 % et une augmentation de 10 % du chiffre d’affaires dans le commerce global, a indiqué le ministre.
Dans le secteur secondaire, a-t-il poursuivi, la production industrielle a progressé en moyenne de 3,7 % sur le trimestre, soutenue principalement par la bonne performance de l’industrie extractive et des industries manufacturières.
En revanche, le secteur primaire a connu des résultats contrastés. La filière café-cacao a été pénalisée par des conditions climatiques défavorables. À l’inverse, la production de noix de cajou s’est redressée après la contraction observée en 2023, profitant d’un climat plus clément dans les zones de production et de l’utilisation de traitements phytosanitaires innovants.
Sur les trois premiers mois de l’année 2025, a conclu, Amadou Coulibaly, les prix des matières premières agricoles ont connu une hausse sur les marchés internationaux, notamment pour le cacao en fèves, le café robusta et l’huile de palme.
Lambert KOUAME
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